Index de l'article

Le Mont des allouettes Vendredi 8 juin, 12H30 aux Moulins des Alouettes. C’était l’heure limite d’arrivée prévue par Jef. Sinon rendez-vous à la cafétéria des Herbiers, à 5 km de là. Il manque encore Babeth et Jim lorsque, Jef en tête, nous prenons la route vers Les Herbiers pour pénétrer lentement dans la ville afin de rejoindre la cafétéria. C’est la première fois que les participants à la randonnée sont contraints de faire attention à la fois à la circulation et aux autres scooters et je suis sûr que Jef est anxieux. Il ne s’agit pas de perdre du monde dés les premières minutes!

  Mais, chacun ayant été attentif, notre petite troupe se retrouve sans encombre sur le parking à coté de la cafétéria et alors que nous commençons à choisir nos repas, Babeth et Jim nous rejoignent. La petite troupe du vendredi est au complet et pendant le repas, chacun fait connaissance avec les autres, anciens ou nouveaux.

 

 

 Jim, véritable père noël anglais, distribue à ceux qui les ont commandés, les fameux baudriers jaunes très utilisés par nos amis d’outre-manche.

 

 

  C’est l’estomac plein que nous prenons la direction d’Ardelay pour visiter un château-fort datant de la fin du moyen-âge. Nous garons sagement nos montures au pied du chateau érigé à coté de l’église d’Ardelay. Propriété de la commune, il est magnifiquement conservé et nous pouvons admirer son pont-levis et son donjon carré. Piètre historien moi-même, j’aime cependant particulièrement visiter les vestiges de notre histoire et j’ai toujours beaucoup de plaisir à flâner dans ce genre de lieu chargé d’histoire. Je pourrai y rester des heures, mais hélas nous avons un planning à respecter et Jef, notre G.O, veille au grain. Nous aurons tout de même le temps de faire une photo de groupe afin d’immortaliser ce début de randonnée.

        

 

  Jef nous fait emprunter des petites routes pendant une petite dizaine de kilomètres pour nous emmener à l’abbaye Notre Dame de la Grainetière fondée au XIIème siècle par des moines bénédictins. Encore occupé de nos jours, l’endroit est réellement magique.

 

 

 

 

  Il émane du bâtiment et des jardins alentours, un sentiment de paix et de tranquillité amplifié par la musique religieuse diffusée pendant notre visite. Encore une fois je serai volontiers resté une heure dans cet endroit magnifique mais Jef a prévu d'autres endroits à visiter.

 

 

 

 

  Nous continuons en direction de Mouchamps, village prés duquel se trouve le lieu de sépulture de Georges Clémenceau, dit "Le Tigre". Nous traversons le village après une belle descente tortueuse que Béa savoure moyennement avec sa Triumph et nous marquons un petit arrêt prés du ruisseau qui traverse Mouchamps.

 

 

 

 

                

 

 

  Nous poursuivons vers l’enclos du Colombier. Georges Clémenceau s’y est fait inhumer à coté de son père, dans la même simplicité. Tout prés d’une ferme, un petit chemin simplement indiqué par un panneau pour touristes amène le passant sur le flanc d’un versant boisé.

 

 

 

 

 Ni plaque ni pierre tombale, seules deux grilles en fer forgées délimitent l’emplacement ou reposent les deux corps. A coté, un cèdre s’élève, majestueux. Simplicité étonnante pour un homme au si grand destin. Plus haut sur la pente, presqu’invisible depuis les tombes, se dresse, comme pour veiller à la tranquillité des lieux, une statue de la déesse Athéna.

 

 

 

 

  Après avoir remonté le chemin, nous visitons l‘ensemble de bâtiments qui constituent l’enclos du Colombier. Une vieille ferme jouxte un ensemble qui devait être l’ancienne maison de maître.

 

 

 

 

 

 

 Un bâtiment, superbement restauré sert aujourd'hui de bureaux à une société d’informatique. J’ai déjà vu de moins beaux endroits pour travailler.

 

 

 

 

  Babeth et moi avons repéré également un endroit intéressant dont la pancarte indique « BUVETTE ». Mot magique qui signifie que nous allons pouvoir savourer une bonne bière que j’estime bien méritée. La salle minuscule dans laquelle nous nous entassons est dirigée par une étonnante femme sans âge.

 

 

  Après nous avoir servis, cette petite-fille des anciens fermiers se recroqueville sur une chaise et se met à nous raconter la vie de Clémenceau souvent émaillée d’anecdotes dont je ne jurerai pas qu’elles sont toutes authentiques. La situation est assez insolite et certains ont du mal à réprimer un sourire. D’autres sont franchement hilares mais laissent poliment la maîtresse des lieux continuer de raconter l’Histoire selon elle et selon les documents auxquels elle se réfère parfois, dans un ordre qu’elle seule comprend.

Notre soif étanchée, Jef reprend enfin les rênes de sa rando et nous enfourchons nos montures pour nous diriger vers le prieuré de Gramont.

  Jef, véritable encyclopédie vivante, nous explique que le prieuré, sorte de grosse ferme fortifiée, a été construit au début du XIIIème siècle sur ordre de Richard Cœur de Lion. Trés bien restauré, le prieuré est devenu un centre d'exposition, mais il a conservé ce qui fait sa particularité, c'est à dire de grands murs avec trés peu d'ouvertures.

 

 

 

                                             

 

 

  Après cette courte halte, la petite troupe reprend la route direction Saint-Michel-Mont-Mercure, en passant par Le Boupère ou nous prenons le temps d’admirer une étonnante église fortifiée construite au XIIème siècle mais terminée beaucoup plus tard,(1860) après de nombreuses transformations.

 

 

 

  Bien avant d’arriver à Saint-Michel-Mont-Mercure, nous pouvons voir son église se dresser fièrement au dessus du paysage. S’il faut en croire Jef, il n’y a là rien d’étonnant puisque l’église est construite sur le point le plus haut de la région. Jef nous promet que la vue est magnifique depuis le clocher, mais en voyant le ciel couvert je me dis qu’aujourd’hui nous ne verrons pas grand-chose.

 

 

                

 

Mais le temps passe et après une longue pause afin que les courageux qui ont grimpé les 199 marches du clocher se reposent, nous repartons en direction du château de Chateaumur puis de l’église des Chatelliers construite au XIIème siècle.

  

   

Sans que nous nous en rendions compte l’heure avance et il est maintenant prés de 19 heures. Il commence à faire faim. Heureusement, Jef très organisé a réservé un restaurant prés d’ici, à Chambretaud.

Ce restaurant s’appelle La Belle du Fou ce qui me rappelle que nous sommes à coté du Puy du Fou et que Jef a prévu de nous emmener voir la cinéscénie ce soir. Nous garons sagement nos machines sur le parking et nous prenons place à la grande table spécialement réservée pour nous. Déjà les conversations vont bon train et chacun raconte sa version de la même randonnée. J’aime cette ambiance amplifiée par le kir servi en apéritif.

                 

Après le repas, Jef nous emmène comme prévu au Puy du Fou. Vous n’aurez pas d’image puisque Jef nous avait prévenus que les photos étaient interdites. Il avait raison mais je le regrette puisque je savais que le spectacle était beau mais que j’ai été bluffé par l’organisation, la taille de la scène (500 m sur 200 environ), le nombre d’artistes (plus de 1500 en immense majorité bénévoles) et la splendeur du spectacle rehaussé par d’innombrables et magnifiques feux artifices. A la fin du spectacle, les 14000 spectateurs se sont tous levés pour faire une ovation aux acteurs. Je n’en dirais pas plus : Allez-y vous-même, vous ne regretterez pas vos 23 euros à l’issue des deux heures et demi de spectacle.

A l’issue du spectacle, il nous reste 30 km à faire pour rejoindre Chantonnay, où à 1H30 du matin personne ne s’est fait prier pour rejoindre sa chambre et pour s’endormir très vite. Pour ma part j’ai rêvé de cavaliers en armure, de tournois, de coups de canon et de feux d’artifice.

Magnifique journée, merci Jef.

 

 

 

Le récit de la la journée du samedi: Voir page 4.

Connexion

Connexion à votre compte

Identifiant
Mot de passe
Maintenir la connexion active sur ce site
1.png5.png5.png1.png4.png2.png9.png
2
visiteur(s)